2011.04.23 17:17
Rapports des bénévoles:le 23 avril 2011 Ishinomaki-shi, Miyagi-ken
Faisant suite à la 3ème , nous avons recherché la demande des réfugiés par la distribution des repas à l'Ecole Primaire Minato de la ville d'Ishinomaki. Voici les impressions des bénévoles participants :
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(Mr K., homme de 26 ans, habitant de la préfecture de Saitama)
Depuis la déclaration du séisme du 11 mars, j'ai pensé aux régions sinistrées. Ces pensées m'ont poussé à participer au bénévolat.
La sensation ou impression réelle sur les lieux est tout-à-fait différente de celle produite par la télévision ou d'autres moyens. Sur les côtes, je restais sans parole en me rendant compte de l'écrasante force destructrice du tsunami. Quoique sentimental, le contraste entre les cerisiers survivants et la situation sinistrée tirait mes larmes malgré moi.
Par delà un seul chemin, la situation a eu les autres conséquences. Nous n'arrivons pas à nous expliquer. Le destin est un mot adapté à la situation ? Je crains qu'il ne s'agisse du propos inconsidéré en n'importe quel terme que je sais.
Une femme âgée avec qui je parlais au lieu de refuge disait qu'elle avait échappé
à la mort car elle était retournée pour sauver son amie. Stupéfait de la situation dans laquelle un petit décalage de temps décide la vie ou la mort, j'ai eu l'impression d'être existence dont la vie m'est laissée par un tel décalage de temps. J'ai ainsi pris conscience à nouveau que nous devons faire tout notre possible pour vivre.
(Mr I., homme de 37 ans, habitant de Tokyo)
Quoique notre emploi du temps fut serré, j'ai participé à la distribution des repas. J'ai découvert que les réfugiés avaient perdu des personnes qui leur étaient chères, leurs maisons et leur communauté, et qu'ils se trouvaient dans une situation pénible. Il est certain qu'ils ont toujours besoin d'aides nombreuses et qu'il importe de créer un système de soutien d'urgence permettant aux Japonais et étrangers de soutenir en corps la vie d'aujourd'hui et la vie de demain. Cependant si je pense aux caractères de mes amis et connaissances du Tohoku dont nous sommes fiers, je m'inquiète de leur avenir. Je me doute ainsi qu'a été présentée aux sinistrés l'occasion de retrouver l'autonomie en prenant garde au respect de soi. Je chercherai ce que je peux faire pour eux pour qu'ils puissent reprendre la vie qui vaut la peine et assure la raison d'être.
2011.04.23 17:17 admin