2011.05.01 17:28
Rapports des bénévoles:le 1 mai 2011 Ishinomaki-shi, Miyagi-ken
Faisant suite aux 3ème et 4ème, nous avons poursuit nos activités à l'Ecole Primaire Minato de la ville d'Ishinomaki. Voici les rapports des bénévoles participants :
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(Mr S., homme de 39 ans, habitant de Tokyo)
Du 30 avril au 1er mai, j'ai participé à la distribution des repas et autres. La reconstruction des régions sinistrées n'avance pas au-delà de mes connaissances acquises par les informations des media. Je me suis rendu compte de la misère des régions sinistrées telle qu'odeur des déjections de la mer, gravats emportés, voitures, bateaux, maisons détruites, etc.
Les réfugiés à l'Ecole Primaire Minato vivent par groupes d'une bonne dizaine par classe. La vie de refuge sur le plancher sans cloison durait plus d'un mois. Comme les tuyaux d'égout sont engorgés par les boues industrielles, les pluies ne peuvent pas couler dans les tuyaux d'où les flaques tout autour.
J'ai eu l'impression que l'enlèvement des gravats et le nettoyage des tuyaux d'égout en particulier conditionnent la reconstruction des régions sinistrées.
(Mr M., homme de 37 ans, habitant de la préfecture de Kanagawa)
Qu'est-ce que je pourrais faire ? J'y ai participé sans y croire vraiment. Pourtant j'ai eu l'impression qu'il y avait beaucoup de choses à faire.
Ayant découvert les régions considérablement endommagées par le tsunami telles qu'alentours de l'Ecole Primaire Minato et port d'Ishinomaki, il m'a semblé que faire un pas en avant en se rendant sur les lieux ainsi pour sentir quelque chose menait au soutien concret. J'ai reçu un choc devant la situation horrible et inexprimable, et en même temps, j'ai senti la grande ampleur de ce qui soutenait notre vie quotidienne puisque ce désastre est lourd de conséquences.
Par ailleurs, depuis mon enfance, j'ai entendu dire par mon grand-père et ma grand-mère que le Japon s'est relevé de ses ruines après la guerre, alors que le Tohoku connait actuellement une situation pareille, aussi existait la société d'aujourd'hui. Nous avons joui des fruits portés par les efforts de reconstruction de nos devanciers. C'est à nous de travailler, comme parties intéressées, à reconstruire les régions sinistrées.
Quant aux réfugiés, certains menaient positivement une action de concert et d'autres ne se secouaient pas à cause d'un sentiment de perte ou autres. De plus, j'ai eu l'impression que les bénévoles étaient souvent trop consciencieux pour respecter l'énergie des sinistrés. Il serait également important de se garder de rendre trop de services.
(Mr T., homme de 45 ans, habitant de Tokyo)
Il me semblait que la ville avait été coupée par l'écart de la zone considérablement endommagée et de la zone légèrement endommagée. Dans cette première, une foule se massait pour la distribution des repas. D'autre part, des gens faisaient les courses aux supermarchés dans cette dernière. En outre, j'ai eu l'impression, tant que je parlais avec des habitants locaux, qu'un abîme se creusait entre les personnes qui ont perdu leurs maisons et les autres dont les maisons ont été sauvées même dans la zone ayant subi des dommages sérieux.
2011.05.01 17:28 admin